Projets près de l'eau

Les diagnoses de lacs

Ce service s’adresse aux riverains, aux associations de lacs et aux municipalités désirant connaître l’état de santé de leur lac. Le diagnostic de santé d’un lac est déterminé en fonction de son stade trophique (stade de vieillissement) et de la qualité de l’eau.

Le stade trophique d’un lac équivaut à son « âge ». Il faut savoir que les lacs possèdent une succession évolutive et qu’ils ne sont pas voués à rester tels quels dans le temps, ceci variablement à leur connexion au réseau hydrologique. Un lac au premier stade trophique (ultra-oligotrophe) est très transparent, possède très peu de végétaux et affiche des concentrations en phosphore très faibles ainsi qu’une grande quantité d’oxygène dissout. En comparaison, un lac au dernier stade trophique (hypereutrophe) est opaque, rempli de végétaux aquatiques et il présente des concentrations en phosphore très élevées et peu d’oxygène dissout. Un lac à ce stade trophique n’est plus propice à la baignade ni aux activités nautiques.

Il est important de savoir que la succession trophique d’un lac est généralement accélérée par les humains vivant en sa périphérie. Ainsi, les lacs possédant des rives densément développées ont tendance à vieillir plus rapidement que les lacs naturels.

L’équipe d’A.J. Environnement, spécialisée dans la diagnose de lac, offre une multitude de services en la matière. Une diagnose vous permet de cerner l’ensemble des enjeux liés à la santé et au vieillissement de votre lac. Nous vous fournissons également des conseils pour assurer la pérennité de votre lac et, si nécessaire, nous sommes en mesure de planifier et de coordonner des interventions pour ralentir son vieillissement.

Saviez-vous qu’il existe des organismes tels que le CRE Laurentides et le RSVL (réseau de surveillance des lacs) qui récoltent bénévolement des informations permettant de mieux comprendre l’état de santé des lacs? Peut-être que votre lac s’y trouve?

Études de bassin-versant

L’analyse cartographique de l’étendue d’un bassin versant, la composition du sol, la végétation présente, les activités qui s’y déroulent et le taux d’artificialisation du territoire permettent d’expliquer en partie la qualité de l’eau d’un lac. Cet exercice donne des indices sur les actions à privilégier dans une saine gestion des plans d’eau.

Les cours d’eau

Il existe deux types de cours d’eau, soit les cours d’eau permanents et les cours d’eau intermittents. Dans un cours d’eau permanent, l’eau circule toute l’année, tandis que dans un cours d’eau intermittent l’eau n’est observable que lorsqu’il y a eu des précipitations. Les deux types de cours d’eau sont soumis aux mêmes législations, par conséquent les deux possèdent une ligne des hautes eaux (LHE) et une bande riveraine.

Pour effectuer des travaux près d’un cours d’eau sans enfreindre la loi, il est primordial de savoir où se situe la LHE, de connaître l’étendue de la bande riveraine et celle de la marge de recul. Si les travaux sont à l’intérieur de la bande riveraine, il s’agit d’un aménagement riverain. Si les travaux ont lieu sous la LHE, il s’agit de travaux en littoral.

La ligne des hautes eaux (LHE)

Elle constitue l’endroit qu’atteindra l’eau lorsqu’elle sera à son point le plus élevé durant l’année. Normalement, l’eau se situe à la LHE lors de la crue printanière. Lors d’un aménagement de rive, il est primordial de savoir où se situe la ligne des hautes eaux, car c’est ce qui définit la limite entre la rive et le littoral et qui présente donc plusieurs enjeux législatifs.

Il est possible de délimiter la LHE à l’aide de la méthode simplifiée ou par la méthode de botanique experte. La première méthode utilise des indices visuels tels que l’érosion laissée par la montée des eaux, le type de végétation ou la topographie de la rive. Pour sa part, la deuxième méthode utilise un calcul quantitatif considérant le recouvrement des espèces végétales et leur tolérance au stress hydrique. Ceci permet de définir la LHE, de manière précise, en fonction de l’endroit où les plantes tolérantes à l’eau laissent place aux plantes strictement terrestres.

Étant précurseur à tous les projets situés en marge d’un cours d’eau ou d’un plan d’eau, la délimitation de LHE est un service extrêmement sollicité.

Les milieux humides

Les milieux humides sont des zones sensibles qui se retrouvent partout sur le territoire québécois. Ces milieux sont encadrés par la LQE (Loi sur la qualité de l’environnement). Si vous avez un projet ayant lieu en milieu naturel, il est essentiel de contacter des professionnels en environnement afin d’effectuer une étude d’avant-projet et ainsi être certain de ne pas contrevenir à la loi lors de la mise en œuvre de votre projet.

Les aménagements riverains

Il existe plusieurs raisons de vouloir effectuer des travaux d’aménagement en rive. Effectivement, les travaux peuvent viser à contrer un problème d’érosion, à restaurer un milieu à la suite d’un avis d’infraction ou encore à implanter une nouvelle infrastructure telle une entrée charretière. Pour effectuer un aménagement riverain, il est primordial d’être au fait de l’ensemble des règlements provinciaux et municipaux qui s’appliquent et qui sont basés sur la PPRLPI (Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables). Certains règlements d’aménagement proviennent des ministères, tandis que d’autres sont mis en place par les municipalités et leur MRC.

Les travaux en littoral

Ces travaux concernent les ouvrages ayant lieu sous la LHE. Tous les travaux effectués en littoral nécessitent des autorisations ministérielles, que ce soit pour la construction d’une marina, d’une rampe de mise à l’eau ou simplement pour des travaux d’entretien ou d’aménagement riverain empiétant sous la LHE. Dans ce type de projet, il est important de prévoir des délais de réponse en ce qui a trait aux demandes d’autorisation.

Pour obtenir une décision favorable de la part des ministères quant à l’acceptabilité des travaux, il est nécessaire de réaliser une série d’étapes exigeant l’expertise de professionnels. Par exemple : effectuer une description des milieux touchés, évaluer les impacts environnementaux, mettre en place des mesures de mitigations et d’atténuations ou encore obtenir une bathymétrie précise du littoral, etc.

Marina et rampes de mise à l’eau

Pour implanter une marina ou une rampe de mise à l’eau, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Par exemple :

• • Où seront les infrastructures?
  • Est-ce que la bathymétrie sera propice à cet endroit?
  • Quels seront les impacts sur l’environnement?
  • Quelle sera la meilleure période pour effectuer les travaux?
  • etc.

De plus, il est nécessaire d’obtenir des autorisations ministérielles puisqu’il s’agit de travaux en littoral. Les délais associés au traitement des dossiers par les ministères seront à prendre en compte.

Plusieurs étapes sont à prévoir. Il faudra d’abord réaliser une caractérisation écologique du milieu ainsi qu’un profil bathymétrique précis. Ceci, jumelé au devis des travaux, permettra d’effectuer les demandes d’autorisation aux ministères. Le devis des travaux devra comprendre entre-autre un échéancier établi en fonction des périodes de reproduction des espèces animales potentiellement impactées par le projet.

Si vous avez l’intention d’effectuer un ouvrage de la sorte, il nous fera un plaisir de vous accompagner tout au long du processus que ce soit pour cerner les paramètres nécessaires à la faisabilité des travaux, pour dresser une étude du milieu environnant, pour effectuer les demandes d’autorisations ministérielles ou pour démarrer les travaux.

Du plus petit au plus grand projet nous portons la même attention aux détails et à nos clients. L’analyse de votre situation particulière par notre équipe de professionnels dévoués et disponibles permettra de mettre en place la meilleure stratégie pour atteindre vos objectifs.

En tant que partenaire de votre développement, A.J. Environnement vous offre un accompagnement de proximité personnalisé qui répondra à vos besoins, et ce, dans le respect des normes et de l’environnement.