Milieux humides

Vous les considérez peut-être comme des obstacles au développement, nous valorisons leurs rôles et les intégrons au projet grâce à une meilleure planification. L’empiètement en milieu humide coûte cher et augmente les délais, sans oublier que ces milieux sont peu propices à l’établissement d’infrastructures en raison de l’humidité du sol. Contactez-nous pour trouver une façon d’optimiser votre projet et de l’harmoniser avec le territoire.

Les milieux humides sont des zones sensibles où les travaux sont encadrés par la LQE (Loi sur la qualité de l’environnement) et ses différents règlements (REAFIE, RAMHHS). Si votre projet se déroule en milieu naturel, contactez-nous afin d’effectuer une étude d’avant-projet pour identifier les milieux humides et hydriques et ainsi tenir compte des contraintes environnementales dans l’élaboration du plan-projet. La mise en œuvre de votre projet sera alors simplifiée et la règlementation sera respectée.

On retrouve sur le territoire québécois 4 principaux types de milieux humides, soit l’étang, le marais, le marécage et la tourbière, qui partagent sensiblement les mêmes fonctions écologiques. Les fonctions écologiques des milieux humides correspondent aux bénéfices résultant de leur présence. Un total de 6 fonctions sont définies par la LCMHH.

1° Filtre contre la pollution, rempart contre l’érosion et rétention des sédiments, en permettant, entre autres, de prévenir et de réduire la pollution en provenance des eaux de surface et souterraines et l’apport des sédiments provenant des sols;

2° Régulation du niveau d’eau, en permettant la rétention et l’évaporation d’une partie des eaux de précipitation et des eaux de fonte, réduisant ainsi les risques d’inondation et d’érosion et favorisant la recharge de la nappe phréatique;

3° Conservation de la diversité biologique par laquelle les milieux ou les écosystèmes offrent des habitats pour l’alimentation, l’abri et la reproduction des espèces vivantes;

4° Écran solaire et brise-vent naturel, en permettant, par le maintien de la végétation, de préserver l’eau d’un réchauffement excessif et de protéger les sols et les cultures des dommages causés par le vent;

5° Séquestration du carbone et atténuation des impacts des changements climatiques;

6° Qualité du paysage, en permettant la conservation du caractère naturel d’un milieu et des attributs des paysages associés, contribuant ainsi à la valeur des terrains voisins.

La présence d’eau de surface n’est pas le seul indice d’humidité. Son absence ne permet pas non plus de conclure immédiatement en l’absence de milieu humide. Afin de déterminer si un site constitue un milieu humide, différents indices floristiques, morphologiques et pédologiques (sols) sont analysés.

Effectivement, les différentes espèces végétales possèdent des besoins qui leur sont propres. Certains végétaux sont mieux adaptés aux milieux humides, car ils tolèrent des inondations plus ou moins importantes ou une nappe phréatique particulièrement haute. La présence de ce type de plantes est un indicateur du drainage du milieu.

Les plantes peuvent afficher des particularités dans leurs morphologies lorsque l’eau est présente durant de longues périodes. La base du tronc peut être élargie ou les racines être hors du sol.

Les inondations périodiques et permanentes laissent également des traces dans le sol. Un sondage permet par exemple de constater la présence de mouchetures (traces de rouilles laissées par l’oxydation du fer).

Du plus petit au plus grand projet nous portons la même attention aux détails et à nos clients. L’analyse de votre situation particulière par notre équipe de professionnels dévoués et disponibles permettra de mettre en place la meilleure stratégie pour atteindre vos objectifs.

En tant que partenaire de votre développement, A.J. Environnement vous offre un accompagnement de proximité personnalisé qui répondra à vos besoins, et ce, dans le respect des normes et de l’environnement.