Espèces exotiques envahissantes
Harmoniser développement et environnement
Espèces exotiques envahissantes (E.E.E.)
Le terme « espèces exotiques envahissantes » englobe l’ensemble des organismes vivants qui s’implantent facilement dans un autre lieu que celui où ils ont évolué. Les E.E.E. peuvent être des animaux (E.F.E.E.) ou des végétaux (E.V.E.E.) ou des micro-organismes (bactéries ou virus). Lorsque des espèces exotiques sont considérées comme envahissantes, c’est qu’elles ont une grande facilité à s’adapter à leur nouvel environnement, à un point tel qu’elles deviennent nuisibles à celui-ci ainsi que pour les organismes indigènes s’y trouvant. Ces organismes constituent ainsi une grande menace tant pour l’environnement que pour l’économie et la société. Il est important de savoir reconnaître les espèces exotiques envahissantes afin de mieux lutter contre celles-ci et prévenir la dégradation de nos écosystèmes.
Au Québec, les espèces exotiques envahissantes proviennent majoritairement d’Europe et d’Asie. La plupart du temps, elles ont été transportées au Québec par les humains. Elles sont introduites soit de manière volontaire, comme pour certaines plantes ornementales ou d’aquarium, soit de manière accidentelle, par exemple en important de la marchandise.
A.J. Environnement possède une expérience importante dans la lutte aux espèces envahissantes, plus particulièrement le myriophylle à épis. Si vous êtes aux prises avec une telle problématique, notre équipe saura répondre à vos besoins de manière simple et efficace.
Si vous avez observé une espèce exotique envahissante, veuillez la signaler auprès de votre municipalité ou sur la plateforme gouvernementale SENTINELLE
Demandes de subvention
Financer un projet en lien avec les habitats fauniques ou le contrôle d’Espèces Exotiques Envahissantes est possible. Plusieurs municipalités ont pu, grâce à l’acuité d’A.J. Environnement, obtenir le financement nécessaire à la réalisation de projets d’envergure.
Espèces fauniques exotiques envahissantes
Les espèces fauniques exotiques envahissantes (E.F.E.E.) sont des espèces animales qui ont été introduites dans un nouvel environnement. Ces espèces sont considérées comme envahissantes car elles ont tendance à s’implanter facilement dans leur nouvel environnement et à nuire aux espèces indigènes s’y trouvant. Au Québec, plusieurs E.F.E.E. engendrent des problématiques dans les écosystèmes qu’elles occupent. Pour mieux comprendre leurs impacts, certaines E.F.E.E. sont décrites ci-dessous.
L’agrile du frêne (Agrilus planipennis)
Cet insecte originaire d’Asie du Nord-Est se retrouve en Amérique depuis environ 2002. Il a été importé accidentellement, probablement par bateau. Pour accomplir son cycle vital, cet insecte a besoin de pondre sa progéniture dans un frêne. Or, au Québec les arbres essentiels à son cycle vital, soit les frênes blancs (Fraxinus americana) et les frênes noirs (F. nigrum), sont très communs. L’insecte pond ses œufs sous l’écorce des frênes. La larve émergeant de l’œuf se nourrit à même l’arbre et des sillons se forment alors sous l’écorce témoignant de son passage (photo). Lorsque plusieurs larves sont présentes sur un même frêne, sa santé s’en trouve fortement fragilisée et la mort survient après quelques années. L’agrile du frêne est maintenant si répandu au sud du Québec que l’on craint pour l’avenir des frênes.
Agrile du frêne
Sillons sous l’écorce
L’écrevisse à taches rouges (Orconectes rusticus)
Ce crustacé vorace originaire des États-Unis est difficile à reconnaître, car il ressemble à plusieurs de nos espèces indigènes. Les critères permettant sa distinction sont des taches rouges sur les parties postérieures (arrières) de sa carapace et des bandes noires à l’extrémité de ses pinces. Lorsque cette écrevisse est introduite dans un écosystème, elle a tendance à éradiquer les écrevisses indigènes s’y trouvant en plus de perturber l’écosystème par sa consommation intensive de végétaux et de petits animaux aquatiques, impactant ainsi négativement les populations de poissons.
Écrevisse à taches rouges
Espèces végétales exotiques envahissantes
Les espèces végétales exotiques envahissantes (E.V.E.E.) sont des plantes qui ont été introduites dans un nouvel environnement où elles se sont facilement implantées, en nuisant aux espèces indigènes déjà présentes. Plusieurs E.V.E.E. engendrent des problématiques dans les écosystèmes québécois qu’elles occupent et quelques-unes sont décrites ci-dessous.
Myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum)
Cette plante aquatique redoutable est bien connue de plusieurs riverains du Québec. Provenant de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, cette plante a été introduite par les eaux de lestage des navires et par les aquariophiles. Le myriophylle à épis possède une capacité de dissémination plus que prolifique. Cette plante fragile a tendance à se briser facilement par le passage des bateaux ou des nageurs et à laisser des fragments de plante dans l’eau. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette fragilité l’avantage grandement. En effet, un seul morceau de myriophylle à épis peut être à l’origine d’un gigantesque herbier aquatique. Il s’agit d’un type de reproduction végétative très efficace. Le myriophylle crée de grands herbiers dans les zones situées entre 1 et 4 m de profondeur des plans d’eau du Québec. La densité de ces herbiers peut rendre impraticables les sports nautiques tels la baignade et le kayak, en plus de créer des masses importantes à fleur d’eau qui diminuent l’esthétisme des plans d’eau.
Afin de prévenir la fragmentation des plantes, il est important de ne pas circuler dans les herbiers avec des embarcations motorisées. Ce comportement crée plusieurs fragments qui se dispersent dans l’eau en favorisant grandement la reproduction végétative de la plante.
Comment l’identifier? Il existe au Québec six espèces indigènes de myriophylles. Le myriophylle à épis possède 12 à 14 paires de folioles par feuille (photo), tandis que les myriophylles indigènes possèdent entre 3 et 14 paires de folioles par feuille.
L’équipe d’A.J. Environnement est reconnue pour son expertise dans la gestion du myriophylle à épis. Si vous vous inquiétez pour la santé de votre plan d’eau, vous aurez l’esprit tranquille avec notre service professionnel et impeccable.
Feuilles de Myriophylle à épis
Tiges de Myriophylle à épis
Le roseau commun (Phragmites australis)
Cette grande graminée originaire d’Eurasie s’est extrêmement bien implantée dans le sud du Québec. Il existe une corrélation entre cet envahissement et le développement du réseau routier dans les années 60 et 70. En effet, le roseau commun affectionne particulièrement les fossés mal drainés qui bordent les autoroutes du Québec et les sols minéraux exposés des sablières.
Elle colonise les milieux humides bien éclairés où elle forme des colonies excessivement denses et d’une hauteur impressionnante qui bloquent l’accès à la lumière pour tous les autres végétaux. Ceci a pour effet de diminuer drastiquement la biodiversité végétale du milieu colonisé. À l’exception de la quenouille, peu de plantes offrent une compétition de taille au roseau commun. Il est pratiquement impossible d’éradiquer une colonie établie sur plusieurs hectares. Cependant, si l’envahissement d’un milieu est repéré au début sa colonisation, il est possible d’agir afin d’éviter que la plante ne s’accapare les lieux. À noter, il existe un roseau indigène au Québec, mais celui-ci n’a pas tendance à former des colonies aussi imposantes et compétitionne moins férocement pour les ressources.
Roseau commun
La renouée du Japon (Reynoutria japonica var. japonica)
Cette plante ornementale a été introduite au 19e siècle, elle possède des tiges creuses qui s’apparentent légèrement à du bambou. Sa croissance est très rapide et la plante peut atteindre 2 à 3 m en seulement une année. Elle se reproduit de manière végétative à l’aide de ses rhizomes (tiges souterraines), qui peuvent s’étendre jusqu’à 7 m et s’enfoncer jusqu’à 2 m dans le sol. De plus, la plante libère une toxine qui nuit à l’établissement des autres végétaux et élimine ainsi la compétition.
Renouée du Japon
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